La réalité virtuelle (ou VR pour Virtual Reality), permet d’immerger totalement une personne au sein d’un univers virtuel généré et contrôlé par un ordinateur. L’expérience est visuelle, auditive et parfois haptique, c’est-à-dire, qui donne des sensations à travers le toucher grâce à des retours d’effets (coups, impacts…). Immergée dans la donnée, la réalité virtuelle offre de nouvelles possibilités de visualisation et d’analyse. À travers les mondes virtuels, elle permet de former à moindre coût et d’aborder sans risque des procédures et environnements dangereux. Grâce aux avatars, elle rassemble des acteurs distants pour une collaboration efficace.
Grâce à l'immersion, la réalité virtuelle est parfaite pour la simulation et l'entraînement à des processus opérationnels. Les professions à situations dynamiques et stressantes (soldats, sportifs, personnel d'intervention d'urgence...) peuvent aussi bénéficier d'entraînements cognitifs pour une fraction du coût réel.
L'immersion amène un nouveau point de vue dans l'analyse de données 3D. L'interaction naturelle permet de naviguer, afficher, masquer avec aisance, pour collaborer facilement, entre experts de domaines différents, autour de données complexes.
La visioconférence montre ses limites pour la collaboration entre experts à distance. A travers des environnements persistants, la réalité virtuelle permet de rassembler des acteurs au sein d'un même espace, doté des outils adéquats.
Quand on pense à la réalité virtuelle, on imagine principalement les casques sortis depuis quelques années. Ces casques sont en effet aujourd’hui la solution à la fois la plus complète et la plus abordable pour pleinement profiter de la réalité virtuelle.
La première question que vous devriez vous poser est de savoir si vous souhaitez un casque autonome ou non autonome. Les casques autonomes (comme les Meta Quest) se suffisent à eux-mêmes et permettent un usage en mobilité. Les casques non autonomes (comme les HTC Vive) doivent être reliés à un ordinateur, mais permettent d’utiliser des contenus plus complexes.
La réalité virtuelle sur smartphone est aussi une possibilité. Plus basique, elle permet cependant de bénéficier d’une immense base d’utilisateurs potentiels, et permet de jouer sur la viralité.
L’objectif de la réalité virtuelle est d’immerger l’utilisateur au sein d’un monde numérique, pour atteindre la sensation de présence, soit « le sentiment authentique d’exister dans un monde autre que le monde physique où le corps se trouve ». Cette immersion sensorielle passe principalement par le regard, le son, et la proprioception : nos mouvements et notre point de vue sont pris en compte par la machine pour offrir un rendu graphique et un son spatialisé en conséquence.
La réalité virtuelle peut être utilisée en conjonction avec d’autres systèmes, notamment pour la simulation ou la formation. En connectant un casque à un panneau de contrôle adéquat, un apprenant peut ainsi se retrouver en situation dans des cas aussi variés que l’apprentissage de la soudure, la manipulation d’une grue, l’entraînement au parachutisme… etc.
L’immersion permet de réaliser des choses « presque pour de vrai » dans un monde qui n’est pas soumis aux règles du réel… et qui est surtout bien moins cher à créer ! La réalité virtuelle permet d’user encore plus des prototypes virtuels, repoussant encore le besoin d’un prototype réel plus loin dans le cycle de développement. Ainsi, on peut se promener dans un bâtiment qui n’existe encore que sur plan, apprendre les bons gestes pour réparer un moteur sans avoir besoin du moteur sur place. Mais outre la présentation de produits et la formation, la réalité virtuelle permet également l’évaluation ergonomique de systèmes avant même leur premier prototypage physique.
Bien sûr, cette technologie porte son lot de contraintes et limitations dont il faut avoir conscience. Le principe même de la réalité virtuelle est de jouer sur les illusions perceptives afin de provoquer l’immersion et déclencher ce fameux sentiment de présence. Ces illusions perceptives présentent des incohérences que notre corps perçoit et auxquelles il peut réagir : l’exemple le plus connu étant le « mal de la réalité virtuelle », semblable au mal des transports.
Une conception centrée sur l’humain, et prenant en compte ces particularités ergonomiques, est donc critique pour créer une expérience agréable et sans heurt, et maximiser ainsi l’impact de vos contenus.